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Jeudi 20 Novembre 2014 à DINAN en soirée DPC indemnisé :HTA résistante

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HTA résistante ins_card.jpg

que faire ?



   20 % de la population française présente une hypertension artérielle dépistée et traitée.


Mais le contrôle de la pression artérielle n'est satisfaisant que pour la moitié des hypertendus traités et 5 à 20 % des patients échappent à leur traitement.


Or toute élévation de la pression artérielle est associée à une augmentation de la mortalité par cardiopathie ischémique ou par accident vasculaire cérébral.

Ces patients doivent donc être identifiés afin que des mesures hygénio-diététiques soient prises et que les comorbidités soient traitées. 

 


Action organisée à Dinan

la soirée du  jeudi 20 Novembre 2014

 

Diner 19h30-20h30

 

réunion 20h30-23h00

 


expert : Dr Thierry DENOLLE - Cardiologue DINARD

 

Objectifs de la formation :


Identifier au cabinet une HTA résistante en réanalysant le traitement, l'observance et l'auto mesure
Rechercher les causes d'une HTA résistante
En organiser la prise en charge




Indemnisation :

L'action est indemnisée 517,50 €

L'indemnisation prend en compte le travail préparatoire et consécutif à cette action.

 

GG-2014-01-18-a-13.58.46.jpginscription cliquez

INSCRIPTION  CLIQUEZ

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à FMCDINAN (fmcdinan)


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"Ne restez pas spectateur des choix faits pour vous ,

devenez un acteur "

 

Il existe deux manières de « retweeter » : soit comme initialement en copiant/collant intégralement le tweet lu en le précédant de la mention « RT @Bob », soit comme depuis fin 2009 en le « retweetant » automatiquement pour l’afficher à ses abonnés tel qu'on l'a vu soi-même,

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Twitter

 

 

 

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Nous sommes médecins, soyons fiers, levons nous !

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dépassons les clivages syndicaux .........

 

Samedi 27 Septembre 2014 Congrés Preuves & Pratiques de RENNES

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   Le congrés  2014 Preuves & Pratiques  de  RENNES aura  lieu le

Samedi  27 Septembre 2014

Le Ponant - PACE GG-2013-09-26-a-08.06.56.jpg

 

  ce que nous savions,ce que nous faisions...
ce que nous avons appris,ce que nous devrions faire.




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Inscription réservée aux médecins en activité et aux internes en médecine générale.

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Radiologie de Dol fermée du 02 au 23 août

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Information du Cabinet d'Imagerie du Pays de Rance (Aout 2014) Capture-d-ecran-2014-07-11-a-08.02.27.jpg

 

Nous vous informons que le

 

Centre de Radiologie de Dol de Bretagne

sera fermé

du samedi 02 août au samedi 23 août 2014.

 

 

          Toutefois, Si vous le souhaitez, notre Centre de Radiologie situé à la Polyclinique du Pays de Rance à Dinan pourra assurer les rendez-vous en cas d'urgence.

(Polyclinique du Pays de Rance: 76 me Chateaubriand - 22100 DINAN - Tél: 02-96-85-85-50)


          Le secrétariat téléphonique reste cependant ouvert pendant cette période afin d'assurer la prise des rendez-vous à partir du 25 août 2014 pour le Cabinet de Dol.(Cabinet de Radiologie: 5, Rue A. Le Braz - 35120 DOL DE BRETAGNE - Tél: 02-99-48-40-64)

 

 

 


 

 

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Pas de possibilite d'IRM à DINAN du 18/0812014 au 05/09/2014

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Information du Cabinet d'Imagerie du Pays de Rance (Aout 2014) Capture-d-ecran-2014-07-11-a-08.02.27.jpg

 

Nous vous informons de

 

l'installation d'une nouvelle IRM,


à large tunnel


plus performante, innovante,



qui nécessitera l'arrêt des examens

 

 


du 18/0812014 au 05/09/2014

 

 

 

 


 

 

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Règles d'élaboration des courriers ....

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Une partie de cet article a été publié la première fois en 2007

 


Document destiné aux professionnels de santé et  à leur  secrétariat

 
Dans l’objectif d’améliorer les échanges d’informations selon la législation en vigueur afin d’améliorer le service rendu au  patient
 


REGLES D’ELABORATION DES COURRIERS

EVITER
   

-les  cadres
    -la disposition en colonnes
    -les logos
    -de signer sur votre nom ou  autre texte
    -d’entourer , d’annoter les courriers de manière manuscrite
    -de surligner
    -de plier les documents plus d'une fois
    -d’utiliser des « polices «  fantaisistes
    -d’utiliser de la couleur



PREFERER   

-des documents sans marge latérale
-p
lier le courrier qu'une seule fois, sans appui



NE PAS OUBLIER

-de changer les cartouches d’encre quand l’impression devient de mauvaise qualité

 

 

 

voici un exemple de courrier toujours reçu en 2014

test-CR-chirurgien.jpg

voici le résultat aprés la reconnaisance de caractères

 

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CQFD......


CCAM: mettez le code sur les compte-rendus.... merci

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rappel envoi du 06 mars 2013 

 

Communiqué aux médecins pratiquants


des actes cotés en CCAM  GG-2014-07-14-a-21.41.14.jpg

 

Afin de mieux répondre aux exigences d’un Dossier Médical Structuré, nous demandons aux médecins exécutants des actes cotés en CCAM de noter le ou les codes correspondants aux actes qu’ils pratiquent

 

                  Ceci permettant de mieux coder les profils des antécédents des patients, et  d’enrichir les courriers ou  courriels que nous vous adressons .

 Mars 2013

 

CCAM: mettez le code sur les compte-rendus.... merci061

 

 

lien :  CCAM dernière version


http://www.ameli.fr/accueil-de-la-ccam/index.php

 




Votre couverture maladie lorsque vous partez en vacances à l'étranger

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Autres pays ou situations non visées ci-dessus


•    sur place, aucune possibilité de prise en charge, sauf à bénéficier des dispositions d’un accord visé ci-dessus.


•    à votre retour en France, demander le remboursement des frais liés à des soins inopinés au cours du séjour


•    toutefois, il est prudent de souscrire une assurance voyage spécifique ou de vous assurer que vous disposez déjà d’une telle assurance par exemple avec votre assurance automobile ou liée à votre carte bancaire ; dans ce dernier cas vérifiez dans quelles conditions cette assurance fonctionne. En effet, votre caisse d’assurance maladie peut rembourser des frais liés aux soins à l’étranger à condition qu’il s’agisse de soins inopinés, c’est à dire imprévus et imprévisibles. Il s’agit d’une possibilité et non d’une obligation.


En cas d'arrêt de travail hors UE-EEE
Si vous êtes en arrêt de travail au cours de votre séjour vous ne pourrez pas bénéficier d’indemnités journalières du régime français tant que vous ne serez pas rentré en France et que vous n’aurez pas de prescription d’arrêt de travail d’un médecin établi en France.

 


source : http://www.cleiss.fr/particuliers/je_pars_en_vacances.html


 

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http://www.cimed.org/index.php/cimed_fr/Medecin

Arrêt de commercialisation de Pravadual® 40 mg / 81 mg comprimé (Pravastatine/ Acide acétylsalicylique)

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Bristol-Myers Squibb vous fait part de l'arrêt de la commercialisation de cette spécialité.
Pravadual_90cp.gif
Pravadual® 40 mg / 81 mg comprimé (Pravastatine/ Acide acétylsalicylique) est indiqué en prévention secondaire dans la réduction de la mortalité et de la morbidité cardiovasculaires chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde ou d'angor instable et un taux de cholestérol normal ou élevé, lorsque l'association de pravastatine et d'une faible dose d'acide acétylsalicylique est considérée comme appropriée, en plus de la correction des autres facteurs de risque.

Nous tenons à attirer votre attention sur le risque potentiel de récidive d'infarctus du myocarde, d'angor instable ou d'accident vasculaire cérébral encouru par les patients en cas d'arrêt de traitement.

Il importe donc que les patients traités initialement par Pravadual® puissent bénéficier d'une substitution sans interruption de traitement, particulièrement les patients avec antécédent récent de :
      - syndrome coronaire aigu (moins de 12 mois),
      - et/ou d'intervention coronaire percutanée avec pose d'endoprothèse coronaire (moins de 6-12 mois pour les endoprothèses à élution médicamenteuse, moins d'un mois pour les endoprothèses en métal nu),
      - et/ou d'infarctus cérébral ou accident ischémique transitoire d'origine non cardioembolique (moins de 12 mois).

Par conséquent, nous vous demandons de ne plus initier de traitement avec Pravadual® et de prévoir une substitution rapide pour vos patients déjà traités par Pravadual®.

Les spécialités disponibles sur le marché à base de pravastatine seule et d'acide acétylsalicylique seul peuvent remplacer l'association fixe de Pravadual®.



Pour toute question relative à cette situation, notre service d'Information Médicale reste à votre disposition au numéro Azur* : 0 810 410 500* (ou 01 58 83 84 96), ou infomed@bms.com.

 


Objet : Arrêt de commercialisation de Pravadual® 40 mg / 81 mg comprimé (Pravastatine/ Acide acétylsalicylique)
Rueil-Malmaison, le 25 Juillet 2014

 

 


 


 

 

NDLR :

cette association a été INUTILE 


voire dangeureuse (erreur de prises...)...


un bénéfice ...... que pour la firme...

 

et l'HAS disait en fevrier 2011

"Le service médical rendu de PRAVADUAL reste important."

.

  http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2011-02/pravadual_-_ct-_9681.pdf

 

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Comment empêcher la dissémination du chikungunya et de la dengue en métropole ?

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01/08/2014 -
Comment empêcher la dissémination du chikungunya et de la dengue en métropole ?images-copie-5.jpeg


          Une  nouvelle version du guide de mise en œuvre du plan antidissémination du chikungunya et de la dengue en métropole a été récemment publiée.

Ce guide, élaboré sous l'autorité du Ministère des affaires sociales et de la santé et de la Direction générale de la santé, fait l'objet d'uns instruction datée du 29 avril 2014.

La première version datait de 2006.

Le plan présenté a pour finalité de s'opposer à la dissémination des virus susceptibles d'être importés en métropole par des sujets infectés.

A l'heure où le virus chikungunya, qui a gagné les Caraïbes fin 2013, s'étend au continent américain, alors que la dengue est présente dans tous les pays des régions tropicales et subtropicales, l'existence du guide et les principales dispositions du plan antidissémination doivent être connues de tous les professionnels de santé.


Le chikungunya et la dengue

        Le chikungunya et la dengue sont deux arboviroses d'évolution généralement favorable, mais qui peuvent se présenter sous des formes sévères ou compliquées, potentiellement mortelles.

          Elles partagent certaines caractéristiques, dont celle d'être transmises par des moustiques du genre Aedes, principalement Aedes aegypti, mais aussi Aedes albopictus.

          Ce dernier étant maintenant présent en France, les mesures de lutte et de protection contre les moustiques tiennent une place importante parmi toutes celles qui sont présentées dans le plan.

          Toutefois, les risques de transmission occasionnés par les actes de soin, la transfusion sanguine ou les greffes sont également pris en considération.

       La surveillance épidémiologique, basée sur le diagnostic des sujets infectés, potentiellement virémiques, et la déclaration des cas, constitue l'autre volet principal du plan.

       Le guide est un document très détaillé qui précise, à l'intention de tous les acteurs concernés (autorités administratives et sanitaires départementales, organismes de surveillance et de lutte entomologique, professionnels de santé), l'ensemble des actions à mener en fonction de la situation et de son évolution. Nous n'en donnons ici que les grandes orientations, le guide pouvant par ailleurs être consulté dans son intégralité sur notre site ou celui de la Direction générale de la santé (DGS).

La surveillance des moustiques vecteurs

          En France métropolitaine, la surveillance d'Aedes albopictus est assurée du 1er mai au 30 novembre, période d'activité constatée du moustique. Elle est la responsabilité des Ententes interdépartementales de démoustication (EID) et de l'Agence régionale de santé (ARS) pour la Corse. Le réseau de surveillance a pour mission de préciser les zones d'implantation du moustique, d'en limiter l'expansion, de mener les enquêtes entomologiques autour des cas de dengue ou de chikungunya déclarés afin de mener éventuellement une lutte antivectorielle adaptée, de rechercher l'implication d'Aedes albopictus ou d'autres vecteurs éventuels dans l'apparition de cas d'infection autochtones.

          Dans les départements où la présence permanente d'Ae. albopictus est déjà signalée (niveau albopictus 1, voir ci-dessous), les modalités de la surveillance et des traitements sont définies par arrêté préfectoral. Partout en métropole, des enquêtes entomologiques périfocales sont menées dès que des cas suspects ou confirmés de chikungunya ou de dengue sont signalés. Lorsqu'elle est nécessaire, la destruction des moustiques envisagée dans ce cadre ne relève pas de la loi n° 64-1246 du 16 décembre 1964 et du régime Natura 2000. Un contact est toutefois établi avec la structure Natura 2000 afin de minimiser l'impact sur l'environnement.

La surveillance épidémiologique de la dengue et du chikungunya

        

          La surveillance épidémiologique de ces maladies est adaptée en fonction du risque vectoriel ; elle vise à prévenir ou limiter la transmission interhumaine des virus du chikungunya et de la dengue dans les zones où les moustiques vecteurs sont présents, pendant leur période d'activité.

          Elle implique les professionnels de santé (médecins, biologistes …) qui bénéficient à cet effet, de la part de leur ARS, d'une information et d'une sensibilisation ciblées. Elle est basée sur une déclaration des cas accompagnée pour ces deux maladies, comme le prévoit le code de santé publique, des données individuelles (identité, adresse de résidence) nécessaires pour la mise en œuvre de mesures de prévention de la transmission (enquête périfocale, démoustication éventuelle).

          La transmission de données nominatives est effectuée dans le cadre de l'article R. 3113-5 du code de la santé publique. Dans le courant de la saison 2014, un protocole sécurisé autorisé par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) viendra faciliter l'échange de données confidentielles entre le logiciel d'épidémiologie de l'Institut de veille sanitaire (InVS) VOOZARBO et le logiciel de lutte anti-vectorielle de la DGS SI-LAV.

          Les cas suspects importés et les cas confirmés autochtones de dengue et de chikungunya doivent être signalés, et tous les cas confirmés doivent être notifiés par le médecin ou le biologiste responsables du signalement (fiche Cerfa n° 12686*02 pour la dengue et Cerfa n° 12685*02 pour le chikungunya). Les procédures de signalement et notification peuvent être suspendues par arrêté ministériel en cas de situation épidémique (niveau albopictus 5b). Le suivi des cas est alors assuré par l'InVS avec d'autres outils que la notification.

          Le signalement des cas suspects repose sur des critères cliniques et épidémiologiques (situation dans la zone de séjour avant arrivée en métropole) très proches pour les deux maladies.

          La confirmation biologique doit être très rapide dans les zones où existe un risque de transmission pour préserver l'efficacité des mesures sanitaires qui suivront la notification. Elle est effectuée par les laboratoires d'analyse médicale disposant des techniques adéquates, sérologie ou RT-PCR. Depuis mai 2014, la RT-PCR, qui permet un diagnostic précoce, est prise en charge par l'assurance maladie si la demande est accompagnée des éléments cliniques requis par la nomenclature des actes de biologie médicale.

          Le centre national de référence (CNR) des arboviroses assure sa mission de conseil auprès des laboratoires de biologie médicale ; il est destinataire des échantillons biologiques adressés à ces laboratoires, qu'ils soient positifs ou négatifs lorsque le résultat négatif est en décalage avec les signes cliniques, afin d'assurer le suivi des arboviroses dont il est chargé.

Les critères de confirmation des cas diffèrent quelque peu pour le chikungunya et la dengue, en raison de différences cliniques (un épisode de chikungunya semble conférer une protection à vie, alors qu'il est possible de faire plusieurs fois la dengue puisqu'il existe 4 sérotypes du virus et pas de protection immunitaire croisée) et techniques (on dispose pour la dengue d'un test de détection d'antigène précoce et spécifique).

Un cas de chikungunya est considéré biologiquement confirmé s'il présente des IgM spécifiques, une séroconversion ou une RT-PCR positive. Pour la dengue, les mêmes critères sont applicables, mais la confirmation peut également être apportée par une élévation des IgG spécifiques entre deux prélèvements distants d'au moins 10 jours (infection secondaire) ou par la détection de l'antigène NS1 (ce dernier test peut manquer de sensibilité ; il doit être complété par une RT-PCR en cas de négativité alors que le tableau clinique est évocateur).

Pour mettre en oeuvre un plan de lutte, des niveaux de risque sont définis

          Les données entomologiques et épidémiologiques permettent d'établir, par département, des niveaux de risque auxquels correspondent des listes d'actions à entreprendre et d'acteurs impliqués.

          A ce jour, les départements où Aedes albopictus est implanté sont situés dans les régions du sud du pays : Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Corse. Le plan s'applique cependant à tous les départements, en fonction de la situation entomologique locale, susceptible d'évoluer, et de la situation épidémiologique. Les niveaux de risque sont au nombre de 5. Les niveaux albopictus 0 et 1 sont définis sur les seuls critères entomologiques, alors que les niveaux albopictus 2 à 5 sont définis par des critères de surveillance humaine.

Niveau albopictus 0 :
- 0a absence d'Aedes albopictus.
- 0b présence contrôlée d'Aedes albopictus du 1er mai au 30 novembre.
Niveau albopictus 1 : Aedes albopictus implanté et actif.
Niveau albopictus 2 : Aedes albopictus implanté et actif et présence d'un cas humain autochtone confirmé de transmission vectorielle de chikungunya ou de dengue.
Niveau albopictus 3 : Aedes albopictus implanté et actif et présence d'un foyer de cas humains autochtones. Définition d'un « foyer » : au moins deux cas groupés dans le temps et l'espace.
Niveau albopictus 4 : Aedes albopictus implanté et actif et présence de plusieurs foyers de cas humains autochtones (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux).
Niveau albopictus 5 : Aedes albopictus implanté et actif et épidémie.
- 5a répartition diffuse de cas humains autochtones au-delà des foyers déjà individualisés.
- 5b épidémie sur une zone élargie avec un taux d'attaque élevé qui dépasse les capacités de surveillance épidémiologique et entomologique mises en place pour les niveaux antérieurs et nécessite une adaptation des modalités de surveillance et d'action.

 

          Au niveau départemental, la coordination des actions menées par l'ensemble des organismes impliqués est assurée par la préfecture.

Le préfet s'appuie pour cela sur une cellule départementale de gestion à laquelle participent l'ARS, la structure chargée de la surveillance entomologique et de la démoustication, les établissements de santé, collectivités territoriales et autres professionnels concernés.

La coordination nationale est assurée par la DGS, qui prend notamment les décisions relatives aux changements de niveaux du plan à partir du niveau 1, aux mesures de gestion appropriées à chaque niveau de risque en fonction de la situation entomologique et épidémiologique et, à partir du niveau albopictus 5, à la délimitation des foyers actifs de transmission. Dans ce rôle, la DGS peut consulter divers organismes : agences de sécurité sanitaires (notamment l'InVS, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé [ANSM] et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail [ANSES]), instances spécialisées (CNR, structures chargées de la surveillance entomologique et de la démoustication, le Centre National d'Expertise sur les Vecteurs [CNEV]).

Pour la mise en application des mesures décidées, outre les organismes déjà cités, elle peut mobiliser la Direction générale de la prévention des risques, la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature, les EID et tout acteur dont la contribution est jugée opportune.

Information des professionnels de santé et du grand public

          Le document entré en application le 30 avril présente une organisation détaillée du dispositif mis en place pour chaque niveau de risque.

          Une place importante est faite à l'information. Celle-ci vise particulièrement les médecins libéraux, les médecins hospitaliers et les directions d'établissements de soin afin de les sensibiliser aux modalités de diagnostic et de déclaration des cas suspects, ainsi qu'à la nécessité du renforcement des mesures de précautions standard lors des soins afin d'éviter tout accident d'exposition au sang ou transmission nosocomiale.

          A la fin du document, un paragraphe intitulé "Repères pratiques" présente les notions qu'il est important de connaitre sur les aires de répartition, la clinique et le diagnostic du chikungunya et de la dengue, sur la gestion des risques associés aux éléments et produits du corps humain pouvant provenir de sujets infectés, tels que greffons et produits sanguins.

          Les modalités de la prise en charge des patients, fonctions de la forme clinique et du contexte épidémiologique, sont présentées. Dans leur majorité, les cas de dengue ou de chikungunya vont relever d'un maintien à domicile auquel tous les professionnels de santé concernés doivent pouvoir contribuer. Ils doivent à cet effet connaitre les attitudes à adopter pour traiter les patients et rassurer ou protéger leur entourage (protection contre les vecteurs si ceux-ci sont présents), et savoir identifier les signes indiquant la nécessité d'une hospitalisation.

         Les mesures applicables pour la protection personnelle contre les vecteurs et la lutte anti-vectorielle sont présentées de façon pratique et détaillée, ainsi que les outils d'information et de sensibilisation adressés à différents publics, professionnels de santé, voyageurs, scolaires ou grand public.

           Le site MedecineDesVoyages.net contribue à l'information des professionnels de santé et des voyageurs ainsi qu'à la bonne application des mesures préventives en personnalisant les recommandations et les conseils selon la région visitée et selon les caractéristiques individuelles de chaque voyageur.

Source : Instruction DGS/RI1 no 2014-136 du 29 avril 2014 mettant à jour le guide relatif aux modalités de mise en oeuvre du plan antidissémination du chikungunya et de la dengue en métropole.

mini roman à l'eau de ROSE ET BLEUE... pour ne pas rester ignorant

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mini roman à l'eau de ROSE ET BLEUE...  pour ne pas rester ignorant

"Tiers-payant généralisé chez le médecin: ce que cache l'effet d'annonce de Marisol Touraine"

image d'un panier de crabes

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Christian LEHMANN Médecin généraliste depuis 28 ans, romancier voue ecrit .....

 

 

"Je suis médecin généraliste, et je pratique le tiers-payant depuis plus de quinze ans.

Et pourtant, le brouhaha médiatique orchestré par Marisol Touraine autour de la généralisation de ce dispositif me pose problème.

Je passe sur les cris d’orfraie de ceux qui ont toujours vilipendé le tiers-payant chez le généraliste comme une vilenie bolchévique, quand le tiers-payant chez le spécialiste ne serait qu’une facilité de trésorerie.( Vous payez intégralement votre IRM chez le radiologue, vous? )

Ainsi du Dr Ortiz, de la CSMF, qui explique qu’honorer le médecin de la main à la main, glisser le chèque ou le billet, est indispensable, un fondement même de l’acte médical. Mouaaaais… A d’autres. L’argument est pitoyable. (1)

`

 

 LIRE LA SUITE

 


Chikungunya: le virus qui « rend tordu »

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Le chikungunya est un virus transmis par les moustiques Aedes aegypti et Aedes albopictus (la même espèce de moustique qui transmet la dengue).

 

Le nom du virus vient de la langue makondé de Tanzanie et signifie « qui devient tordu ».

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UN an déjà.....Apicrypt à l'Hopital de Dinan.. c'était parti ......

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rappel du dernier épisode : Juillet 2013

 

   FMCDINAN écrivait

 

"       Grace à l'envoi des résultats biologiques par le Laboratoire d'Analyse Médicales  de l'hopital de DINAN, nous pourrons améliorer le suivi et la sécurité de prescription auprés de nos patients , tout en maitrisant les coûts induits ,auxquels nous sommes sensibles

 

            Nous attendons la généralisation de l'utilisation de la messagerie sécurisée dans tout l'établissement prévue en fin d'année  2013


             Nous espérons que le service des urgences sera doté d'une adresse spécifique permettant les échanges ,cela nous permettra d'adresser et de recevoir RAPIDEMENT les éléments utiles - biologies, CR des examens complémentaires , consultations spécialisées .....

 

              La cellule de veille de la  FMCDINAN est  à la disposition de tout professionnel pour tester les envois et réceptions."

 

 


Juillet 2014 ......   témoignage de GH


     reçu en une année deux résultats de biologie par Apicrypt du LAM de l'hôpital de DINAN, aucun de ST MALO (qui s'était engagé sur la même voie)


TOUJOURS aucun courrier ou résultats de biologie- mis à part quelques courriers griffonnés - de la part  des services d'urgences de DINAN et ST MALO,concernant les patients dont je suis médecin traitant......

 

TOUJOURS  aucun courrier apicrypté des services de l'hopital de DINAN

( certains services de l'Hopital de ST MALO utilisent Apicrtpt)

 

 

........il est vrai : pourquoi utilisez un système qui fonctionne .. attendons le DMP ))))


 


 

Capture-d-ecran-2013-07-17-a-11.12.50.jpgPJ : courrierdu LAM


Capture-d-ecran-2013-07-16-a-18.11.19.jpg

 


 

"APICRYPT, c'est :
Une messagerie médicale électronique sécurisée grâce à un cryptage des données de haut niveau
La mise en réseau des professionnels de santé
Près de 50 000 utilisateurs
Un système performant au service de l’humain"

 


Bretagne: un nouveau décès d'un patient d'une méningite de type C

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Depuis 2012, il existe dans le Finistère une situation hyper endémique de cette infection à méningocoque C, due à l'installation dans le territoire d'une souche virulente de ce méningocoque...


Un patient est décédé ces derniers jours en Bretagne d'une méningite de type C, a-t-on appris mercredi auprès de l'Agence régionale de santé (ARS).

          Dans un communiqué laconique, l'agence écrit: «L'Ars Bretagne confirme avoir reçu le 1er août le signalement d'un praticien hospitalier relatif à une infection invasive à méningocoque C ayant évolué vers un décès».

En 2014, 4 cas jusqu'à ce jour, dont ce décès

          «Suite à ce signalement, l'Ars a recommandé les mesures de prévention habituelles à destination de l'entourage proche du patient, à savoir la délivrance d'antibiotiques et de vaccins», indique le communiqué.

          «Depuis 2012, il existe dans le Finistère une situation hyper endémique de cette infection à méningocoque C, due à l'installation dans le territoire d'une souche virulente de ce méningocoque», précise l'agence qui rappelle:

«en 2012, 12 cas finistériens de type C ont été déclarés dont 2 décès.

En 2013, le nombre de cas de type C était de 13, dont 2 décès.

En 2014, 4 cas jusqu'à ce jour, dont ce décès».

          Face à cette situation hyper endémique, «l'Ars Bretagne a mis en place fin 2012 dans le Finistère une campagne afin de promouvoir la vaccination contre le méningocoque C».

Cette campagne est depuis cette année étendue à toute la région Bretagne.  images-copie-6.jpeg

          «Les infections invasives à méningocoque (IIM) sont des infections transmissibles à début brutal qui se manifestent le plus souvent sous forme de méningite ou de méningococcémie. 10% des cas en moyenne, évoluent vers un décès, selon la statistique nationale», précise l'Ars.

SOURCE:

http://www.20minutes.fr/societe/1425959-bretagne-deces-patient-meningite-type


Méningite C : moins d'un Breton sur deux est vacciné


"La Bretagne est particulièrement touchée par la méningite C depuis 2012, date d’installation d’une souche particulièrement virulente. Cette année-là, une douzaine de cas se sont déclarés, ce qui a motivé le lancement d’une campagne de promotion de la vaccination dans le Finistère. Depuis le début de l’année, elle s’est étendue à l’ensemble de la région. Grâce à elle, la couverture vaccinale chez les 1-24 ans est passée de 21 à 48 %. Mais cela reste largement insuffisant, quand on sait que la méningite C tue un malade sur dix."


recommandations :


Le vaccin contre le méningocoque de type C


Le méningocoque est une bactérie présente dans la gorge et le nez.

Le plus souvent, il n'entraîne pas de maladies.

Parfois, il est responsable d'infections graves, comme des méningites, chez les enfants et les jeunes adultes.

Ces infections existent dans le monde entier.
Il existe plusieurs types de méningocoques.

En France, les types B et C sont les plus répandus.

Il existe un vaccin efficace contre le type C.

 
Cette vaccination réalisée par une dose unique est recommandée à tous les nourrissons à l'âge de 12 mois, et en rattrapage jusqu’à 24 ans.

Sources
Ministère des Affaires Sociales et de la Santé. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2014. Site internet : Ministère des Affaires Sociales et de la Santé. Paris (France) ; 2014 [consulté le 24 avril 2014]
Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). Le guide - Calendrier des vaccinations des adolescents et des adultes. Site internet : INPES. Saint-Denis (France) ; 2013 [consulté le 24 avril 2014]
Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). Calendrier simplifié des vaccinations 2014. Site internet : INPES. Saint-Denis (France) ; 2014 [consulté le 24 avril 2014]


http://www.info-meningocoque.fr/vaccinations.html

 

 

 

 




Jeudi 23 Octobre: IST courantes - soirée FMC DINAN....

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Jeudi 23 Octobre

   

 

 

Infections Sexuellement Transmisibles  courantes

   


de la clinique

aux traitements

en passant par les sérologies

 

 

Expert(s) :Dr M.C LAURENT-Gynécologue- Rennes

 

Organisateurs: Dr JP BOURGAULT & JL BEDEL

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pour cette soirée

Les médecins libéraux installés participants à cette réunion sont priés d'adresser ou apporter 

UNE  feuille de soins

et attestation de cotisation FAF à  URSSAFF récente

  adressez les documents dés maintenant par couriel

 



LIEU                                     Hôtel BEST WESTERN

Port  de DINAN - 26 r Quai du Tallard - 22100  LANVALLAY

Tel 02 96 87 02 02 


La cotisation 2014 reste fixée à  30 euros  permet d'être membre et  d’assurer notre indépendance,

                  Vous devez l’adresser  au  Trésorier :  

                  Dr PERRON Jean-Jacques, 26 BIS BD ROUGERET - 22750 ST-JACUT

 



Modalités de participation 2014

  Si présence au  repas (19h30-20h30) inscription obligatoire  à 

fmcdinan@wanadoo.fr

 

 et Versement de 15 € lors de la présence au repas

 

Séance de FMC à 20h30 précises   LIEU

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Mercredi 19 Novembre        

les examens complémentaires du bas tube digestif ;


Mercredi 17 DECEMBRE          

Assemblée Générale


Janvier 2015         

MEDICAMENTS    cycle annuel de Pharmacovigilance depuis 2012

Que s'est-il passé en 2014, que se passera-t-il en  2015 ?


pour certaines soirées

Les médecins libéraux installés participants à cette réunion sont priés d'adresser ou apporter 

UNE  feuille de soins

et attestation de cotisation FAF à  URSSAFF 

  adressez les documents dés maintenant par couriel


 

rappel  de la charte

« La FMC DINAN fonctionne sur le principe de l’indépendance et de la transparence  dans le respect de l’éthique et des droits.
Les rapports avec tous ses partenaires respectent  ces exigences.

La FMC DINAN est indépendante de toute structure  syndicale, universitaire ou  commerciale –y compris dans son financement .

La FMC DINAN est indépendante des produits de santé pour son fonctionnement

et dans ses interventions.
Les intervenants se soumettent à la déclaration des conflits d’intérêts »

 


 Le Conseil d'Administration (élu pour une durée de trois ans-échéance fin 2014 )

  PRÉSIDENT                  Dr Gaetan LEGAILLARD -Généraliste

Vice-présidents            Dr Christian MICHELET -Généraliste
                                  Dr Jean-Pierre BOURGAULT -Gynéco-obstétricien 
                                   Dr  Anthony CHAPRON -médecin généraliste, chef de clinique universitaire
 
SECRÉTAIRE                 Dr Gérard HAMONIC -Généraliste
Secrétaire adjoint         Dr Jean-Marc LAINE -PH  Hopital DINAN
 
TRÉSORIER                  Dr Jean-Jacques PERRON -Généraliste
Trésorier adjoint          Dr Jean-François BOCQUET -orthopédiste-PolyclInique DINAN

 


 

Prévisions Dinan

Coordination, secret médical, temps administratif… quelles évolutions de la médecine libérale ?

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Coordination, secret médical, temps administratif… quelles évolutions de la médecine libérale ?

 

La médecine libérale évolue, de nouveaux métiers, forfaits sont évoqués, de nouvelles inquiétudes pointent, en particulier avec le poids toujours croissant de l’administratif au quotidien. 

 

Les réflexions du Dr Jacques Lucas, cardiologue libéral et vice-président du Conseil national de l’Ordre des médecins, sur les modes d’exercice actuels et à venir.

 

 Vous pouvez accéder, via cette page de Vidal.fr, aux 4 autres vidéos issues de notre entretien avec Jacques Lucas.

 

 

 

 

 

 

VIDAL : Les médecins généralistes doivent-ils apprendre à davantage déléguer ?

Jacques Lucas : Actuellement, un certain nombre encore de médecins généralistes veulent être l'homme-orchestre et donc tout faire : ils ne veulent rien déléguer (je ne parle pas là de la délégation liée à la valeur de l'acte), ce n'est pas leur conception. De notre point de vue, le médecin spécialiste en médecine générale devrait plutôt coordonner les soins : c'est à lui que revient ultimement la prise d'une décision médicale, décision qui est évidemment partagée avec le patient.

 

 

 

Par contre, un certain nombre de ses activités médicales peuvent être actuellement réalisées par d'autres professionnels de santé. En disant cela, je ne néglige pas les incidences financières que cela comporte, ce qui est un point essentiel : il n'y aura pas d'évolution du système s'il n'y a pas d'évolution des modes de rémunération et d'évolution en particulier de la valeur de l'acte, ou de la rémunération globale du médecin généraliste en coordinateur.

 

VIDAL : Faut-il aussi créer de nouveaux métiers de la santé pour aider à cette coordination ?

Jacques Lucas : Personnellement, je pense que non. Il y a une réflexion en cours d'ailleurs au Conseil National sur ce sujet. Les autres professions de santé peuvent par contre avoir des pratiques avancées. Il a été avancé [NDLR : lors de la présentation de la stratégie nationale de santé par Marisol Touraine, en septembre 2013] de créer un nouveau métier d'infirmières cliniciennes : pour nous la réponse est non. Une infirmière clinicienne serait une espèce de "sous-docteur" ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Par contre, il peut y avoir des pratiques avancées en soins infirmiers. Dans le monde de l'hospitalisation, public ou privé, cela existe, avec par exemple les infirmières anesthésistes.

 

VIDAL : Faut-il encourager les regroupements des médecins sur un même lieu d'exercice ?

Jacques Lucas : Aujourd'hui se développe la notion d'une équipe de soins autour d'un patient. Mais le soin doit être entendu dans le sens de "prendre soin", c'est-à-dore ne pas uniquement appliquer un traitement médicamenteux. Et le "prendre soin" inclut la prévention, qui suppose d'observer les déterminants sociaux ;  le biotope du patient, ce que faisait d'ailleurs également Hippocrate… Le "prendre soin" suppose bien sûr de faire des actes de soin, mais suppose également un suivi de pathologie au long cours. De plus, le système de santé et le corps de médical doivent se préparer, et je vais utiliser de l'anglais, à passer du "cure" au "care", avec une intégration du cure dans le care. Certes les confrères, actuellement et surtout les médecins généralistes qui sont à la peine, au quotidien, ceux qui exercent seuls en particulier, ne savent plus par quel bout prendre la situation et cela, nous le comprenons parfaitement. Mais nous disons aussi que l'exercice solitaire, l'exercice isolé de la médecine, n'est pas le modèle vers lequel la société se dirige : les évolutions des sciences, des techniques, des technologies, les demandes mêmes des jeunes confrères vont vers des exercices regroupés.

 

VIDAL : Quid du secret médical lorsqu'un patient est suivi par toute une équipe de professionnels ? 

Jacques Lucas : Le code ne parle pas de secret médical, mais du secret professionnel du médecin, comme il y a un secret professionnel du pharmacien, de l'infirmière, de la sage-femme, du masseur kinésithérapeute… Et comme il y a un secret d'ordre public, réprimé par le Code Pénal cette fois pour les professions qui n'ont pas d'Ordre. Et nous pouvons aussi penser au secret professionnel des assistantes sociales, ainsi qu'à celui des professions d'aide à la personne dans les pathologies au long cours ou dans les situations de perte d'autonomie. Je disais au début de notre entretien que le monde a changé. Je dirais peut-être aussi qu'il faut que tout change pour que rien ne change, ce qui signifie que les valeurs fondamentales doivent évidemment être préservées.

 

L'Ordre se battra pour défendre ces valeurs fondamentales : les secrets professionnels, la protection concernant les données, l'indépendance de la décision médicale, etc. Là encore, lorsque l'on évoque une décision médicale, il ne s'agit pas de la décision du médecin : nul médecin ne peut prendre une décision pour le bien qu'il suppose d'autrui. La décision, c'est celle du patient, qui accepte ou qui n'accepte pas les soins que l'on veut lui donner. L'indépendance de cette décision doit être préservée.

 

VIDAL : Comment préserver, justement, cette indépendance médicale alors qu'il y a de plus en plus de normes, de contrôles, de comptes à rendre… ?

Jacques Lucas : Elle doit être préservée d'une part, face à une réglementation qui viendrait éventuellement la contraindre. Elle doit également être protégée vis-à-vis de procédés qui pourraient être plus insidieux et visant à promouvoir telle prescription plutôt qu'une autre. Je ne suis pas obligé de rappeler un certain nombre de "scandales sanitaires" liés à la puissance du marketing… Donc nous pouvons appeler, bien évidemment, les médecins à faire preuve de clairvoyance mais ce n'est pas pour cela, par exemple, qu'ils ne doivent pas y avoir de logiciel d'aide à la prescription. Mais le médecin reste  ultimement libre de faire ce qu'il veut !

 

Ce n'est pas parce que le logiciel d'aide à la prescription va lui proposer une solution tenant compte des recommandations diverses que le médecin est contraint d'observer cette décision dans un cas particulier. S'il s'en écarte toujours, nous pouvons par exemple lui dire qu'il devrait agir pour rentrer dans les groupes de travail qui permettent de construire les logiciels d'aide à la prescription ou d'aide à la décision, plutôt que de clamer tout seul dans son coin, y compris sur des réseaux sociaux, que ce n'est pas bien !

 

VIDAL : Comment expliquez-vous le décalage qui existe, parfois, entre les recommandations officielles et la réalité du terrain ?

Jacques Lucas : Je vais prendre un aspect qui reste polémique, de moins en moins mais quand même : c'est le dosage systématique des PSA en dépistage, qui n'est plus recommandé par la Haute Autorité de Santé mais reste encore souvent pratiqué. Aujourd'hui, ce que dit la Haute Autorité n'est pas une parole d'évangile, si tenté que les évangiles ne se trompent pas… Mais c'est une recommandation effectuée dans l'état actuel des connaissances scientifiques. C'est écrit partout, le médecin doit se comporter en l'état actuel de la science. Or il y a toujours un retard à l'application effective de telles recommandations, parce que c'est la force des habitudes. On s'aperçoit d'ailleurs, y compris dans les écrits ordinaux, que lorsqu' on dit quelque chose, c'est parfois trois mois après… Personne n'avait lu ça parce qu'il ne s'y intéressait pas et tout d'un coup, voilà… Et c'est vrai pour tout. Donc il y a un temps d'inertie.

 

VIDAL : Les patients ont besoin de plus en plus de certificats médicaux. Comment freiner cette inflation chronophage ?

Jacques Lucas : Très concrètement, nous allons publier prochainement des aspects relatifs aux certificats sur notre site, et nous les diffuserons : il y a des certificats obligatoires, des certificats dont on s'interroge sur leur utilité et des certificats qui ne relèvent pas à proprement parler de l'activité médicale. Ce n'est pas parce que l'Ordre va le dire que cela changera du jour au lendemain, parce que nous n'avons pas de puissance contraignante vis-à-vis des organismes qui demandent ces certificats. Mais si l'Ordre le dit, cela va tout de même contribuer à faire évoluer les choses.

 

Cela vient aussi attester du fait que lorsque nous exerçons de manière collective, dans des regroupements professionnels, cette tâche ne va pas reposer, en tout cas pas uniquement, sur le seul médecin. Qu'est-ce qu'il se passe dans les établissements ? Qu'est-ce qu'il se passe dans les cliniques ? Qu'est-ce qu'il se passe dans les regroupements mono-disciplinaires de spécialistes ? Une partie de cette activité est reportée vers le secrétariat.

 

VIDAL : Est-il possible se payer un secrétariat lorsque le prix de la consultation reste bloqué à 23 euros, même en cas d'exercice collectif ?

Jacques Lucas : On va me dire que ce n'est pas un discours ordinal mais je l'ai déjà dit et le répéterai quand même : il est clair qu'avec un C à 23 euros, on ne peut pas, dans le même temps, faire de la coordination de l'activité d'une équipe ni déléguer des actes à d'autres, puisque bien évidemment les actes qui vont être délégués ne contribueront pas financièrement au fonctionnement. Je ne parle pas du bénéfice net que le médecin va récupérer mais de l'argent nécessaire pour le fonctionnement de la structure. Et lorsque je dis que la déontologie doit se préoccuper des conditions d'application des principes, c'est par exemple une de ces situations là.

 

Même si la rémunération à l'acte est dans, le système français, un des piliers de l'exercice de la médecine libérale, ce n'est pas le seul mode de rémunération, il peut y en avoir d'autres. Il peut y avoir des rémunérations de nature forfaitisée dans le cadre d'un suivi coopératif d'une pathologie au long cours. Quels sont les éléments qui seront, qui pourraient être inclus dans de tels forfaits ? Et quels sont ceux qui resteraient rémunérés à l'acte ? Il peut parfaitement y avoir une mixité de ces deux systèmes. L'Ordre peut apporter son point de vue, puisque l'Ordre est constitué de professionnels, mais ce sont aux organisations représentatives du monde libéral de le déterminer. L'Ordre n'a pas à se substituer aux organisations professionnelles.

 

Propos recueillis le 18 juillet 2014 au siège du Conseil national de l'Ordre des médecins (Paris).

 

 

 

 

En savoir plus :

Coopérations entre professionnels de santé : position du Conseil national de l'Ordre des médecins, avril 2014

Le secret médical, entre droits des patients et obligations déontologiques (fichier PDF), Bulletin d'information de l'Ordre national des médecins, novembre - décembre 2012

Présentation de la stratégie nationale de santé. Intervention de Marisol Touraine, septembre 2013

 

Sur VIDAL.fr : 

Tiers payant, DMP, actions de groupe… : Marisol Touraine présente les orientations de la future loi de santé (juin 2014)

Dépistage et diagnostic du cancer de la prostate : état des lieux en France entre 2009 et 2011 (avril 2014)

 

Sources : VIDAL

http://www.vidal.fr/actualites/13943/coordination_secret_medical_temps_administratif_quelles_evolutions_de_la_medecine_liberale_itw_du_dr_jacques_lucas/

Un cas autochtone de dengue vient d'être déclaré dans le Var

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Le 20 août 2014, le Centre national de référence des arboviroses a confirmé l'existence d'un cas autochtone de dengue dans le Var. Le patient est guéri et en bonne santé. Les premières investigations épidémiologiques suggèrent qu'il s'agit d'un cas unique et isolé géographiquement.  images-1-copie-1.jpeg


        La dengue est une maladie fébrile d'origine virale transmise par un moustique. Cette maladie sévit habituellement dans les régions tropicales et subtropicales du globe car le moustique vecteur, qui appartient au genre Aedes (espèces Aedes aegypti et Aedes albopictus) se multiplie de manière optimale entre 20 °C et 30 °C. Un cas autochtone de dengue est un cas de dengue qui survient chez une personne vivant dans une zone où le virus de la dengue n'est pas implanté, en dehors de tout voyage dans un pays où circule ce virus (zone d'endémie de la dengue). La survenue d'un tel cas signifie qu'un moustique métropolitain a été contaminé auparavant en piquant une autre personne infectée. Les cas de dengue diagnostiqués en métropole dans les 15 jours suivant le retour d'un voyage en zone d'endémie sont des cas dits "importés".


          Ce que craignaient les autorités sanitaires est donc arrivé. Une instruction datée du 29 avril 2014 détaille les modalités de mise en oeuvre du plan anti-dissémination de la dengue mais aussi du chikungunya en métropole. Nous avons rapporté et commenté sa mise à jour dans une nouvelle datée du 1er août 2014. D'après ce plan, le département du Var est donc passé du niveau 1 (Aedes albopictus implanté et actif) au niveau 2 (Aedes albopictus implanté et actif et présence d'un cas humain autochtone confirmé de transmission vectorielle de chikungunya ou de dengue). 


          Afin de prévenir toute dissémination du virus, les mesures de surveillance épidémiologique et entomologique (surveillance des moustiques) sont renforcées. Des actions de démoustication sont en cours autour de la zone de résidence de la personne infectée.


        Le risque de développement d'une épidémie est considéré comme faible mais ne peut être exclu, en raison de l'implantation importante du moustique Aedes albopictus (également appelé moustique tigre car rayé) dans plusieurs départements de France métropolitaine.


        La Direction générale de la santé a alerté les médecins, car ceux-ci pourraient être amenés à voir en consultation des personnes présentant des symptômes évocateurs de la dengue, maladie à déclaration obligatoire.


         Dans les départements du sud de la France où le moustique vecteur est présent, un dispositif spécifique de signalement des cas suspects et de confirmation biologique existe. Une fiche d'information sur le diagnostic, le signalement, le traitement et les mesures de prévention est disponible.

 


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Lien : https://dgs-urgent.sante.gouv.fr/dgs-urgent/inter/detailsMessageBuilder.do?...

 

 



01/08/2014 -
Comment empêcher la dissémination du chikungunya et de la dengue en métropole ?


          Une  nouvelle version du guide de mise en œuvre du plan antidissémination du chikungunya et de la dengue en métropole a été récemment publiée.

Ce guide, élaboré sous l'autorité du Ministère des affaires sociales et de la santé et de la Direction générale de la santé, fait l'objet d'uns instruction datée du 29 avril 2014.

La première version datait de 2006.

Le plan présenté a pour finalité de s'opposer à la dissémination des virus susceptibles d'être importés en métropole par des sujets infectés.

A l'heure où le virus chikungunya, qui a gagné les Caraïbes fin 2013, s'étend au continent américain, alors que la dengue est présente dans tous les pays des régions tropicales et subtropicales, l'existence du guide et les principales dispositions du plan antidissémination doivent être connues de tous les professionnels de santé.


Le chikungunya et la dengue

        Le chikungunya et la dengue sont deux arboviroses d'évolution généralement favorable, mais qui peuvent se présenter sous des formes sévères ou compliquées, potentiellement mortelles.

          Elles partagent certaines caractéristiques, dont celle d'être transmises par des moustiques du genre Aedes, principalement Aedes aegypti, mais aussi Aedes albopictus.

          Ce dernier étant maintenant présent en France, les mesures de lutte et de protection contre les moustiques tiennent une place importante parmi toutes celles qui sont présentées dans le plan.

          Toutefois, les risques de transmission occasionnés par les actes de soin, la transfusion sanguine ou les greffes sont également pris en considération.

       La surveillance épidémiologique, basée sur le diagnostic des sujets infectés, potentiellement virémiques, et la déclaration des cas, constitue l'autre volet principal du plan.

       Le guide est un document très détaillé qui précise, à l'intention de tous les acteurs concernés (autorités administratives et sanitaires départementales, organismes de surveillance et de lutte entomologique, professionnels de santé), l'ensemble des actions à mener en fonction de la situation et de son évolution. Nous n'en donnons ici que les grandes orientations, le guide pouvant par ailleurs être consulté dans son intégralité sur notre site ou celui de la Direction générale de la santé (DGS).

La surveillance des moustiques vecteurs

          En France métropolitaine, la surveillance d'Aedes albopictus est assurée du 1er mai au 30 novembre, période d'activité constatée du moustique. Elle est la responsabilité des Ententes interdépartementales de démoustication (EID) et de l'Agence régionale de santé (ARS) pour la Corse. Le réseau de surveillance a pour mission de préciser les zones d'implantation du moustique, d'en limiter l'expansion, de mener les enquêtes entomologiques autour des cas de dengue ou de chikungunya déclarés afin de mener éventuellement une lutte antivectorielle adaptée, de rechercher l'implication d'Aedes albopictus ou d'autres vecteurs éventuels dans l'apparition de cas d'infection autochtones.

          Dans les départements où la présence permanente d'Ae. albopictus est déjà signalée (niveau albopictus 1, voir ci-dessous), les modalités de la surveillance et des traitements sont définies par arrêté préfectoral. Partout en métropole, des enquêtes entomologiques périfocales sont menées dès que des cas suspects ou confirmés de chikungunya ou de dengue sont signalés. Lorsqu'elle est nécessaire, la destruction des moustiques envisagée dans ce cadre ne relève pas de la loi n° 64-1246 du 16 décembre 1964 et du régime Natura 2000. Un contact est toutefois établi avec la structure Natura 2000 afin de minimiser l'impact sur l'environnement.

La surveillance épidémiologique de la dengue et du chikungunya

        

          La surveillance épidémiologique de ces maladies est adaptée en fonction du risque vectoriel ; elle vise à prévenir ou limiter la transmission interhumaine des virus du chikungunya et de la dengue dans les zones où les moustiques vecteurs sont présents, pendant leur période d'activité.

          Elle implique les professionnels de santé (médecins, biologistes …) qui bénéficient à cet effet, de la part de leur ARS, d'une information et d'une sensibilisation ciblées. Elle est basée sur une déclaration des cas accompagnée pour ces deux maladies, comme le prévoit le code de santé publique, des données individuelles (identité, adresse de résidence) nécessaires pour la mise en œuvre de mesures de prévention de la transmission (enquête périfocale, démoustication éventuelle).

          La transmission de données nominatives est effectuée dans le cadre de l'article R. 3113-5 du code de la santé publique. Dans le courant de la saison 2014, un protocole sécurisé autorisé par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) viendra faciliter l'échange de données confidentielles entre le logiciel d'épidémiologie de l'Institut de veille sanitaire (InVS) VOOZARBO et le logiciel de lutte anti-vectorielle de la DGS SI-LAV.

          Les cas suspects importés et les cas confirmés autochtones de dengue et de chikungunya doivent être signalés, et tous les cas confirmés doivent être notifiés par le médecin ou le biologiste responsables du signalement (fiche Cerfa n° 12686*02 pour la dengue et Cerfa n° 12685*02 pour le chikungunya). Les procédures de signalement et notification peuvent être suspendues par arrêté ministériel en cas de situation épidémique (niveau albopictus 5b). Le suivi des cas est alors assuré par l'InVS avec d'autres outils que la notification.

          Le signalement des cas suspects repose sur des critères cliniques et épidémiologiques (situation dans la zone de séjour avant arrivée en métropole) très proches pour les deux maladies.

          La confirmation biologique doit être très rapide dans les zones où existe un risque de transmission pour préserver l'efficacité des mesures sanitaires qui suivront la notification. Elle est effectuée par les laboratoires d'analyse médicale disposant des techniques adéquates, sérologie ou RT-PCR. Depuis mai 2014, la RT-PCR, qui permet un diagnostic précoce, est prise en charge par l'assurance maladie si la demande est accompagnée des éléments cliniques requis par la nomenclature des actes de biologie médicale.

          Le centre national de référence (CNR) des arboviroses assure sa mission de conseil auprès des laboratoires de biologie médicale ; il est destinataire des échantillons biologiques adressés à ces laboratoires, qu'ils soient positifs ou négatifs lorsque le résultat négatif est en décalage avec les signes cliniques, afin d'assurer le suivi des arboviroses dont il est chargé.

Les critères de confirmation des cas diffèrent quelque peu pour le chikungunya et la dengue, en raison de différences cliniques (un épisode de chikungunya semble conférer une protection à vie, alors qu'il est possible de faire plusieurs fois la dengue puisqu'il existe 4 sérotypes du virus et pas de protection immunitaire croisée) et techniques (on dispose pour la dengue d'un test de détection d'antigène précoce et spécifique).

Un cas de chikungunya est considéré biologiquement confirmé s'il présente des IgM spécifiques, une séroconversion ou une RT-PCR positive. Pour la dengue, les mêmes critères sont applicables, mais la confirmation peut également être apportée par une élévation des IgG spécifiques entre deux prélèvements distants d'au moins 10 jours (infection secondaire) ou par la détection de l'antigène NS1 (ce dernier test peut manquer de sensibilité ; il doit être complété par une RT-PCR en cas de négativité alors que le tableau clinique est évocateur).

Pour mettre en oeuvre un plan de lutte, des niveaux de risque sont définis

          Les données entomologiques et épidémiologiques permettent d'établir, par département, des niveaux de risque auxquels correspondent des listes d'actions à entreprendre et d'acteurs impliqués.

          A ce jour, les départements où Aedes albopictus est implanté sont situés dans les régions du sud du pays : Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Corse. Le plan s'applique cependant à tous les départements, en fonction de la situation entomologique locale, susceptible d'évoluer, et de la situation épidémiologique. Les niveaux de risque sont au nombre de 5. Les niveaux albopictus 0 et 1 sont définis sur les seuls critères entomologiques, alors que les niveaux albopictus 2 à 5 sont définis par des critères de surveillance humaine.

Niveau albopictus 0 :
- 0a absence d'Aedes albopictus.
- 0b présence contrôlée d'Aedes albopictus du 1er mai au 30 novembre.
Niveau albopictus 1 : Aedes albopictus implanté et actif.
Niveau albopictus 2 : Aedes albopictus implanté et actif et présence d'un cas humain autochtone confirmé de transmission vectorielle de chikungunya ou de dengue.
Niveau albopictus 3 : Aedes albopictus implanté et actif et présence d'un foyer de cas humains autochtones. Définition d'un « foyer » : au moins deux cas groupés dans le temps et l'espace.
Niveau albopictus 4 : Aedes albopictus implanté et actif et présence de plusieurs foyers de cas humains autochtones (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux).
Niveau albopictus 5 : Aedes albopictus implanté et actif et épidémie.
- 5a répartition diffuse de cas humains autochtones au-delà des foyers déjà individualisés.
- 5b épidémie sur une zone élargie avec un taux d'attaque élevé qui dépasse les capacités de surveillance épidémiologique et entomologique mises en place pour les niveaux antérieurs et nécessite une adaptation des modalités de surveillance et d'action.

 

          Au niveau départemental, la coordination des actions menées par l'ensemble des organismes impliqués est assurée par la préfecture.

Le préfet s'appuie pour cela sur une cellule départementale de gestion à laquelle participent l'ARS, la structure chargée de la surveillance entomologique et de la démoustication, les établissements de santé, collectivités territoriales et autres professionnels concernés.

La coordination nationale est assurée par la DGS, qui prend notamment les décisions relatives aux changements de niveaux du plan à partir du niveau 1, aux mesures de gestion appropriées à chaque niveau de risque en fonction de la situation entomologique et épidémiologique et, à partir du niveau albopictus 5, à la délimitation des foyers actifs de transmission. Dans ce rôle, la DGS peut consulter divers organismes : agences de sécurité sanitaires (notamment l'InVS, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé [ANSM] et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail [ANSES]), instances spécialisées (CNR, structures chargées de la surveillance entomologique et de la démoustication, le Centre National d'Expertise sur les Vecteurs [CNEV]).

Pour la mise en application des mesures décidées, outre les organismes déjà cités, elle peut mobiliser la Direction générale de la prévention des risques, la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature, les EID et tout acteur dont la contribution est jugée opportune.

Information des professionnels de santé et du grand public

          Le document entré en application le 30 avril présente une organisation détaillée du dispositif mis en place pour chaque niveau de risque.

          Une place importante est faite à l'information. Celle-ci vise particulièrement les médecins libéraux, les médecins hospitaliers et les directions d'établissements de soin afin de les sensibiliser aux modalités de diagnostic et de déclaration des cas suspects, ainsi qu'à la nécessité du renforcement des mesures de précautions standard lors des soins afin d'éviter tout accident d'exposition au sang ou transmission nosocomiale.

          A la fin du document, un paragraphe intitulé "Repères pratiques" présente les notions qu'il est important de connaitre sur les aires de répartition, la clinique et le diagnostic du chikungunya et de la dengue, sur la gestion des risques associés aux éléments et produits du corps humain pouvant provenir de sujets infectés, tels que greffons et produits sanguins.

          Les modalités de la prise en charge des patients, fonctions de la forme clinique et du contexte épidémiologique, sont présentées. Dans leur majorité, les cas de dengue ou de chikungunya vont relever d'un maintien à domicile auquel tous les professionnels de santé concernés doivent pouvoir contribuer. Ils doivent à cet effet connaitre les attitudes à adopter pour traiter les patients et rassurer ou protéger leur entourage (protection contre les vecteurs si ceux-ci sont présents), et savoir identifier les signes indiquant la nécessité d'une hospitalisation.

         Les mesures applicables pour la protection personnelle contre les vecteurs et la lutte anti-vectorielle sont présentées de façon pratique et détaillée, ainsi que les outils d'information et de sensibilisation adressés à différents publics, professionnels de santé, voyageurs, scolaires ou grand public.

           Le site MedecineDesVoyages.net contribue à l'information des professionnels de santé et des voyageurs ainsi qu'à la bonne application des mesures préventives en personnalisant les recommandations et les conseils selon la région visitée et selon les caractéristiques individuelles de chaque voyageur.

Source : Instruction DGS/RI1 no 2014-136 du 29 avril 2014 mettant à jour le guide relatif aux modalités de mise en oeuvre du plan antidissémination du chikungunya et de la dengue en métropole.

Samedi 8 Novembre 2014 : Formation MédiStory à Ploërmel

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SAMEDI 8 Novembre 2014

Formation MédiStory

Structurer son dossier médical

afin de permettre sa consultation  

 en dehors du cabinet

logo-MS-formation-FAF-copie-2.jpg

 

ROI ARTHUR - 56 _PLOERMEL - centre Bretagne

UNE  journée - 9 h 00  à 18 h 00

    

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recueils des données

(profil,biométrie,alertes,courriers,ordonnances .....) 

pour alimenter une synthèse ( Cald-Plan de soins.....)

pour récupération à distance .......

 

Expert : Gilles GUILLON 

 


CONDITIONS D'INSCRIPTION            LOGO-CMSB-copie-1.jpg


-une feuille de soins papier barrée   

 
-une copie de l'attestation URSSAF de paiement pour le FAF-PM 2013


à Courrieller à : medistorybretagne@gmail.com

 

-un chéque de caution de 150 €


à adresser à

Club MédiStory Breizh
12 Rue Andre Souquet
22690 PLEUDIHEN SUR RANCE

 

nombre de places limitées

 


 

 

Jeudi 6 Novembre 2014 : séminaire MédiStory pour secrétaires

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JEUDI 6 Novembre 2014

 

12 ème séminaire  pour les secrétaires des Cabinets Médicaux

ROI ARTHUR - 56 _PLOERMEL - centre Bretagne

UNE  journée - 9 h 00  à 18 h 00

    

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                           Logiciel de gestion de cabinet médical

prérequis : MédiStory 3.4

 

Pré-programme :

Le médecin est en visite d'urgence ....

il a besoin d'éléments du dossier médical

Quoi, comment lui "adresser" les éléments pertinents .

 

Objectifs

Saisir les éléments ( synthèse ...) et les mettre dans un document de transmission

Savoir utiliser les outils de transmission : courriel,applications ...

Savir récupérér, classer et titrer les éléments issus de la visite d'urgence

 

 

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  Inscriptions et informations CMSB
contact  employeurs

Courriel  Sécrétariat (contact pour secrétaires )

 

Formation prise à l'initiative de l'employeur :

l'inscription doit être demandé par celui-çi - possibilité de prise en charge par organisme de formation  OPCA PL-ACTALIANS


L’OPCA PL collecte et gère les contributions versées par les entreprises libérales au titre de la formation professionnelle. Il finance la formation des salariés et accompagne les entreprises et leurs salariés dans le développement de leurs compétences.

 

Télécharger les documents utiles pour la prise en charge

sur le site de l'OPCAPL-ACTALIANS


le programme et  la convention seront fournis lors de l'inscription validée aprés réception des frais de formation ( 240€ par secrétaire)


 

 

 

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